Apprécié, décrié… on l’aime ou on le déteste, mais une chose est sûre, l’arbre blanc ne laisse personne indifférent à Montpellier. Elu plus beau bâtiment du monde par 95 000 visiteurs qui ont voté sur le site d’architecture international « ArchDaily », l’arbre blanc attise les curiosités. Certains le trouvent tout bonnement magnifique, original, d’autres le trouvent plutôt inesthétique, pensant qu’il ne se fond pas assez dans le paysage. Inauguré au printemps 2019, l’arbre blanc à Montpellier est une tour résidentielle de 17 étages pensée par le célèbre architecte japonais Sou Fujimoto, composée de 113 logements originaux, une galerie d’art, et un restaurant-bar panoramique. Découverte !
Arbre blanc à Montpellier : les critiques avant-projet
Dès sa genèse, le projet de l’arbre blanc intrigue. Singulier, iconoclaste, unique… les adjectifs ne manquent pour décrire ce bâtiment, pensé pour enrichir le patrimoine architectural de Montpellier. En 2013, la ville lance le concours de la « Folie Richter ». Objectif : édifier une tour qui saura ajouter de l’épaisseur à l’architecture montpelliéraine. Le projet doit donc être audacieux, tout en s’adaptant à son environnement. Pour cela, la mairie cherche une équipe de jeunes architectes, couplée à un confrère plus expérimenté. A ce moment, Manal Rachdi et Nicolas Laisné, tous deux architectes disposant de leur propre agence, décident de faire appel à Sou Fujimoto. Ils voyagent à Tokyo, où ils rencontrent Fujimoto pour une séance de travail intensive de 5 jours. Le pari est gagné. 6 ans plus tard, l’arbre blanc verra le jour.
Dire que les Français ont des avis partagés sur « le plus bel immeuble résidentiel du monde » est un doux euphémisme. Tout le monde ne paraît pas convaincu, d’autant plus que certains ne trouvent pas de ressemblance avec un arbre, ou le trouvent tout simplement inesthétique avec ces balcons qui dépassent. Cela dit, la grande majorité des avis sont positifs, voire très positifs. En témoigne les témoignages de nombreux montpelliérains sur les réseaux sociaux, où le projet a résolument fait le « buzz ».
La presse est également quasi unanime : pas moins de 1 000 articles et reportages presse écrite, web et télévision, en France et dans le monde. Nathalie Hourlier, responsable marketing chez Promeo, qui a recensé les retombées presse du projet, explique : « à compter de février 2014, où sont parus les premiers articles, jusqu’à l’inauguration en juin 2019, environ 900 articles ou reportages sont parus ou ont été diffusés via la presse écrite, la presse en ligne ou sur les télévisions et les ondes ». Tous types de supports de presse sont concernés, spécialisés, régionaux, nationaux et internationaux : la Tribune, Le Figaro, les Echos, L’Obs, Paris-Match, ArchDaily, World Architecture News, Le Journal de l’Architecte, la Revue Urbanisme, TF1, France 3, M6, Elle, New York Times…
Qui est l’architecte japonais Sou Fujimoto ?
Sou Fujimoto est l’un des architectes contemporains les plus connus au Japon, né en 1971 et diplômé en architecture de la faculté d’ingénierie de l’Université de Tokyo en 1994. Il débute sa carrière dans son pays natal, à travers des projets sur de petits espaces. En 2000, il fonde son agence Fujimoto Architects, et accède à la célébrité en l’espace de quelques années, remportant le prix « Architectural Review Awards », décerné aux personnalités émergentes dans le domaine de l’architecture, trois années consécutives. Sou Fujimoto est également professeur d’architecture, et enseigne aux universités de Tokyo, Kyoto et Minato.
Les influences de Fujimoto remontent à son enfance. Il a grandi sur l’île japonaise d’Hokkaido, où il a développé un fort intérêt pour la nature, à travers des explorations dans les montagnes et les forêts de l’île.
En 2014, à l’occasion d’une conférence à l’Architectural League de New York, il expose les fondements de sa réflexion architecturale théorique, dans une intervention intitulée « Between Nature and Architecture » (entre nature et architecture). Il s’inspire des structures organiques et naturelles, comme les forêts et les grottes, et introduit le concept de design qu’il appelle « avenir primitif ».
Vous l’aurez maintenant compris, la vision architecturale de Sou Fujimoto repose sur l’intégration des éléments naturels, ce qui se ressent sur son dernier projet en date : l’arbre blanc de Montpellier. Avant cette tour sous forme d’arbre, il s’est distingué à travers un projet fascinant de structure temporaire en treillis, évoquant un nuage et créé pour la Serpentine Gallery de Londres en 2013.
L’arbre blanc élu plus beau bâtiment du monde
Nous vous le disions, 95 000 internautes du site d’architecture spécialisé ArchDaily ont voté l’arbre blanc de Montpellier le plus bel immeuble résidentiel du monde. Inauguré en juin 2019, la tour résidentielle a des dimensions impressionnantes : 49 mètres de hauteur, 17 étages, 113 logements et pas moins de 200 terrasses. L’immeuble dispose aussi d’un magnifique bar-restaurant panoramique. Automatiquement, les prix sont à la hauteur de ces prestations : 5 500 euros / m² en moyenne. Situé près du quartier de Port Marianne et le long du Lez, l’arbre blanc est le deuxième projet architectural de tour moderne dans la ville de Montpellier, imaginé et dessiné par Sou Fujimoto et OXO, puis réalisé par les architectes français Nicolas Laisné et Dimitri Roussel. Aujourd’hui, le programme immobilier pensé par l’architecte japonais Sou Fujimoto est inclus au programme de visite de la ville proposé par l’office de tourisme de Montpellier.
Le bar et restaurant en Roof Top
Entre autres distractions et équipements, l’arbre blanc propose à ses résidents et aux montpelliérains un restaurant sur deux niveaux, baptisé « L’Arbre », niché au pied et au sommet de la tour résidentielle. Le bar de l’Arbre, au 17e étage de l’immeuble, offre une magnifique vue panoramique à 360° sur la mer et les reliefs des Cévennes. Les chefs du restaurant l’Arbre Eric Cellier, Charles et François Fontes, mettent à disposition des clients une carte audacieuse, mêlant des plats résolument modernes et des mets ancrés dans la tradition culinaire française. Sur la carte du restaurant, l’accent est clairement mis sur les produits de la région occitane, pour propose une cuisine bourgeoise, moderne et conviviale, sans jamais être inaccessible.
Et que dire du bar Roof Top, niché au 17e étage, offrant un point de vue imprenable sur la ville de Montpellier. Vous y découvrirez une large sélection de vins, de cocktails et de tapas pour des soirées mémorables sur le toit de l’Arbre.
