Consciente des dépenses que peut engendrer la location d’un bien immobilier pour un étudiant à Bordeaux, l’ACLEF (Association de coopération pour le logement étudiant de France) a développé un nouveau concept, grâce auquel les étudiants bordelais peuvent accéder à des colocations moins chères, par le biais d’un système de sous-locations !

Logement étudiant à Bordeaux : des dépenses conséquentes

Le logement constitue la charge principale qu’assume un étudiant dans une grande ville comme Bordeaux. Pour ce dernier, trouver un logement décent et à un prix qu’il peut se permettre de payer est un véritable casse-tête. Pour répondre à cette problématique, L’Association de coopération pour le logement des étudiants de France (Aclef) a mis en place un système de colocations moins chères, principalement destiné aux jeunes étudiants de la métropole bordelaise. Ce concept qui de l’avis de Directe location est très ingénieux, repose sur un système de sous-location, baptisé CoopColoc.

Comment cela se passe-t-il ?

C’est très simple ! l’Aclef loue de grands appartements auprès de bailleurs sociaux partenaires. Des appartements T5 ou T6, capables d’accueillir une famille entière. Chloé Dupin, responsable territorial de l’Aclef dans la région de Nouvelle-Aquitaine explique : « Ces T5 ou T6 sont souvent trop chers pour une seule famille. Nous proposons donc aux bailleurs de transformer leurs logements en colocation mais de nous en laisser la gestion ». Une fois la location de l’appartement actée par l’Aclef, l’organisme sous-loue ce dernier à quatre ou cinq étudiants, auxquels ils rédigent quatre ou cinq baux de location séparés.

Grâce à cette solution, les étudiants ont droit à des loyers modérés. L’Aclef explique que le prix de location est inférieur de 27 % en moyenne au prix du marché. Anderson Pinho, l’un des bénéficiaires précise : « Avant, je payais 650 euros en colocation, je devais avoir un boulot à côté de mes études. Avec ce système, je suis descendu à 490 euros par mois ».

Pas de mise en concurrence

Grâce à ce nouveau concept, l’Aclef qui est basée à Paris a connu un succès fulgurant dans la capitale de la Gironde. Chloé Dupin affirme : « En janvier dernier, il y avait 40 places. Nous venons d’obtenir 13 nouveaux logements ». Il faut savoir que le projet est soutenu financièrement par la région et par la Caisse d’épargne Aquitaine Poitou-Charentes. Avant de livrer l’appartement aux étudiants locataires, l’Aclef s’engage à le meubler d’un bureau, d’une machine à laver, un micro-onde et d’autres fournitures écoresponsables.

A noter que l’Aclef ne base pas son choix des étudiants locataires sur des critères financiers. C’est le principe du premier arrivé premier servi qui est appliqué. Les visites d’appartement se font de manière individuelle de sorte à ce que chaque étudiant ait un avis propre sur le logement qu’il entend louer.

Chloé Dupin conclut en disant : « avec la crise sanitaire, beaucoup se sont rendu compte qu’ils ne voulaient plus vivre seul ». Pour elle, ce concept a encore de belles années devant lui.