Tout le monde vous le dira : monter un projet de financement pour construire son logement est loin d’être de tout repos ! La raison ? Outre les charges « visibles », de nombreux frais annexes viennent s’ajouter au coût des travaux. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous avons dressé une petite liste de ces fameux coûts supplémentaires pour que vous puissiez les anticiper. Eclairage !
Des taxes, encore des taxes, toujours des taxes…
Pour construire votre maison, il vous faut évidemment une parcelle de terre. Lors de l’achat de cette dernière, vous aurez généralement à payer une commission à l’agent immobilier qui vous a déniché la belle affaire. N’oubliez pas aussi les frais de notaire qui correspondent à près de 9% du prix d’achat. Par exemple : si vous achetez votre parcelle de terre à 100 000 euros, ces frais s’élèveront donc à plus de 6 300 euros. Petite astuce : visitez le site officiel Immobilier.notaires.fr pour simuler les frais de notaire dont vous aurez à vous acquitter.
Ensuite, quand vous déposez votre permis de construire, il vous faudra payer la fameuse taxe d’aménagement. Son montant dépend entièrement de deux facteurs : la surface de votre future maison, et le taux appliqué par les collectivités. Encore une fois, un simulateur qui vous aidera à calculer la taxe est disponible sur le site du ministère de la Cohésion des territoires. Sachez enfin qu’un autre impôt, un peu moins connu, est adossé à la taxe d’aménagement. Il s’agit de la redevance d’archéologie préventive. Cette dernière obéit aux mêmes modalités de calcul, et elle est applicable à toutes les constructions ayant des fondations. Mais bonne nouvelle : le montant de cet impôt est plafonné à quelques centaines d’euros.
Quid de la viabilisation ?
Vous avez acheté votre terrain et payé vos taxes et redevances ? Très bien, mais il vous reste encore du pain sur la planche avant de démarrer vos travaux. D’abord, il faudra réaliser une étude de sol par un technicien habilité, afin de vous assurer de son homogénéité et de sa stabilité (comptez entre 1 500 et 3 000 euros, selon votre région ou encore la complexité de la manœuvre). Ce n’est pas fini…
Si votre terrain est non viabilisé, il vous faudra naturellement le raccorder aux différents réseaux (eau, électricité, gaz, téléphone et tout à l’égout). Le coût de ces prestations va dépendre de plusieurs facteurs, notamment la distance entre les limites de votre propriété et les réseaux, mais aussi la nature géologique de votre terrain et l’existence ou non des canalisations. Globalement, les frais de raccordement à l’ensemble des réseaux ne dépassent pas les 3 000 euros, hors assainissement bien sûr. Le coût de raccordement à ce dernier varie de 3 000 à 10 000 euros, et certaines collectivités imposent une participation au financement de l’assainissement collectif (PAC).
Il s’agit d’une taxe (encore une !) qui vous permet d’utiliser le réseau public afin d’évacuer vos eaux usées. Mais cela n’est pas plus mal car, en l’absence de tout à l’égout, vous devrez installer un système d’assainissement individuel qui vous coûtera environ 5 000 euros. Enfin, notez qu’en lotissement, le bornage du terrain est obligatoire et se chiffre à environ 1 500 euros.