Dans la région d’Île-de-France, le nombre de biens immobiliers neufs disponibles à la vente a connu une baisse considérable, en l’espace d’un an. Malgré la rareté des offres observée dans certaines communes, celles-ci se sont multipliées dans d’autres villes franciliennes. Point sur les offres en immobilier neuf disponibles en Île-de-France.

Une chute considérable des offres entre fin 2019 et fin 2020

En fin d’année 2020, le nombre de logements neufs commercialisés par les propriétaires immobiliers franciliens s’élevait à 17 300. Ce chiffre atteignait presque le double en fin d’année 2019, selon les données recueillies par la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) d’Île-de-France.

Marc Villand, président de l’association, craint que cette chute des offres s’empire en raison de la réticence des municipalités à délivrer des permis de construire. Conséquence, le prix des logements restants est revu à la hausse (+4,5 % en 2020), ce qui n’est pas à l’avantage des acheteurs.

Des baisses inhabituelles dans certaines villes franciliennes

À la fin de l’année 2020, la Fédération des Promoteurs Immobiliers d’Île-de-France a publié des statistiques concernant les biens immobiliers neufs disponibles pour les acheteurs. Ces chiffres, comparés à ceux de l’année 2019, révèlent que certaines villes n’ont quasiment plus de biens neufs à vendre. C’est le cas par exemple de la commune de Noisy-le-Sec, sur le territoire de la petite couronne, qui ne propose à la vente que 55 logements, comparativement aux 334 biens disponibles en fin d’année 2019.

Dans la municipalité de Clamart, les possibilités d’achat offertes aux acquéreurs ont également baissé de 622 à 392 biens, dans l’intervalle d’un an. Le même constat est fait à Melun, en Grande Couronne, où les offres sont passées de 441 à 177. L’exemple le plus remarquable concerne la région de Dammarie-les-Lys dans laquelle il ne reste que 11 logements sur les 182 biens neufs disponibles il y a un an.

Malgré ces chiffres peu convaincants, Marc Villand, président de la FPI Île-de-France, demeure optimiste. Il estime que près de 25 000 nouveaux logements seront construits dans la région, bien que cette mesure ne permettra pas de rattraper le dynamisme du marché immobilier qui prévalait avant la crise sanitaire.

De nouvelles offres accessibles dans quelques rares communes

Certaines communes de Petite Couronne et de Grande Couronne ont bénéficié de plusieurs programmes d’immobilier neuf en 2020. Dans ces régions, les offres ont considérablement augmenté entre fin 2019 et fin 2020. C’est notamment le cas des communes de Bagneux, Meudon, Bourget, Épinay-sur-Seine, Saint-Denis ou Montfermeil, en Petite Couronne.

En Grande Couronne, les villes de Chessy, Montigny-Lès-Cormeilles, Bondoufle, Chelles, Guyancourt ou encore Yerres, sont également concernées par la hausse des biens immobiliers mis en vente.

Par ailleurs, au premier trimestre de l’année 2021, de nouveaux projets verront le jour dans plusieurs autres communes, ce qui fera grimper davantage le ratio des offres en logements neufs dans la région francilienne. La FPI espère que les mises en vente reprendront à la fin du deuxième trimestre de cette même année.