D’après plusieurs études, un logement correctement isolé permet de réduire jusqu’à près de 70 % la consommation en chauffage du foyer. Grâce à ce simple chiffre, on comprend mieux l’importance d’une bonne isolation thermique. Pourtant, il est parfois difficile de bien comprendre les différents choix qui s’offrent à nous en matière d’isolation. Quels besoins ? Quel budget accordé ? Quel type d’isolant ? L’expert de l’amélioration thermique, HPS environnement nous livre quelques conseils pour y voir plus clair.

Quelles sont les principales familles d’isolants ?

Il existe 3 catégories principales d’isolants : on retrouve les isolants d’origine minérale, pétrochimique et végétale. Premièrement, les isolants minéraux sont essentiellement connus pour deux matériaux : la laine de verre, issue d’un mélange de sable et de verre recyclé, et la laine de roche, issue de roche volcanique. Les laines minérales sont des isolants performants, peu coûteux et recyclables. Deuxièmement, les isolants pétrochimiques regroupent le polystyrène et le polyuréthane, ils sont peu écologiques mais légers et compressibles. Enfin, les isolants végétaux sont de plus en plus développé. On retrouve notamment, la ouate de cellulose, qui est très bon marché et 100 % écologique, étant donné qu’elle est fabriquée à partir de papier journal recyclé. Les isolants minéraux comprennent aussi la laine de chanvre ou la fibre de bois, toutes deux reconnues pour leur bonne isolation phonique.

Quelles sont les zones essentielles à isoler ?

Les toitures représentent la première zone essentielle à isoler. Si les combles sont effectivement aménagés, il est alors nécessaire d’opter pour un isolant performant mais peu volumineux. En revanche, si les combles ne sont pas aménagés, le gain de place n’est pas un problème. Ainsi, on peut opter pour des isolants présentés sous forme de rouleaux ou de flocons.

Deuxièmement, les murs représentent aussi un élément clé d’une bonne isolation. Les isolants adaptés à un revêtement mural sont généralement semi-rigides et plus faciles à installer que les isolants des combles. Enfin, le sol est le troisième élément essentiel pour une bonne isolation de la maison.

Qu’est-ce que la résistance thermique ?

Une note est attribuée à chaque isolant afin d’évaluer sa performance thermique. Cette note, dotée de l’indicateur « R » est visible sur l’emballage de l’isolant. En ce qui concerne l’isolation des toits et des combles, il est préférable d’opter pour un isolant ayant une résistance thermique supérieure à 8. Cette exigence est justifiée car les déperditions de chaleur se produisent essentiellement dans cette zone spécifique du logement. Par ailleurs, depuis 2013, les normes en termes d’isolation ont été considérablement renforcées en France, notamment grâce à la norme RT2012, qui concerne uniquement les logements neufs. Pourtant les logements anciens sont aussi de plus en plus soumis à des améliorations de l’isolation. Heureusement, l’Etat a mis en place des aides financières afin d’encourager les foyers à améliorer la qualité de leur isolation, notamment grâce à des crédits d’impôts ou des prêts à taux zéro.