En plein développement depuis quelques années, le métier de mandataire immobilier se rapproche de celui d’agent immobilier. Cela dit, bien que les deux métiers soient proches, des nuances sont à apporter quant au statut de chacun. En effet, agent et mandataire immobilier n’exercent pas exactement dans les mêmes conditions. Alors qu’un agent collabore avec une agence qui donne de la visibilité aux biens qu’il a à sa charge, le mandataire immobilier n’a pas pignon sur rue. Disposant du statut de micro-entrepreneur, il travaille depuis chez lui. Il n’a donc ni local, ni vitrine commerciale physique.

Le mandataire immobilier réalise des transactions immobilières en étant intermédiaire entre vendeurs et acheteurs, ou entre bailleurs et locataires. En tant qu’agent commercial indépendant, il n’est pas salarié, et est exclusivement rémunéré à la commission. Par ailleurs, et contrairement à l’agent immobilier, le mandataire n’a pas besoin de diplôme spécifique pour exercer. Il peut cependant bénéficier de formations, et doit être inscrit auprès du Registre Spécial des Agents Commerciaux. Encore une fois, à la différence de l’agent immobilier, il n’est pas titulaire d’une carte professionnelle, ou « carte T ». Il doit donc être rattaché à un réseau de mandataires.

Grâce à ce réseau, le mandataire immobilier peut bénéficier d’un support administratif, mais aussi avoir la possibilité de publier ses annonces sur des portails en ligne afin qu’il puisse entrer en contact avec des acheteurs ou locataires potentiels. Il met également à sa disposition des outils techniques pour l’aider à gérer son activité (logiciels, sites…). De son côté, le mandataire rémunère le réseau en lui donnant un certain pourcentage de ses commissions. C’est ce qu’on appelle une « commission réseau ». Cas échéant, le mandataire doit éventuellement s’acquitter d’un abonnement mensuel.

Les avis des professionnels sur la réalité du métier de mandataire

Les avis sur la réalité de métier de mandataire immobilier sont plutôt partagés : un métier qui a ses enjeux et ses difficultés, mais qui récompense les plus résilients. Comme c’est le cas de la majorité des métiers liés à la vente, l’une des clés du succès dans une carrière de mandataire est la résistance à l’échec. Cela est d’autant plus vrai quand le mandataire travaille seul et ne fait pas partie d’un réseau. Il vaut mieux donc choisir un réseau, et ainsi profiter d’un accompagnement et d’un soutien, avec la possibilité de développer soi-même son propre réseau. Ainsi, le mandataire ne dépend plus de sa seule production personnelle, ce qui facilite un peu les choses.

Le réseau BSK Immobilier

Le réseau BSK Immobilier a été lancé en 2010 à Toulouse, sous la forme d’agence immobilière sans vitrine. Deux ans après sa création, le concept est décliné en un réseau de mandataires, et le succès ne se fait pas attendre : les demandes d’entrée dans le réseau sont nombreuses, sur l’ensemble de l’agglomération toulousaine, en Haute-Garonne, en Midi-Pyrénées, puis à Marseille, Lyon et Bordeaux. 2017 sera une autre année charnière pour l’entreprise : alors qu’elle comptait 150 mandataires, elle décide d’asseoir son modèle de développement en s’appuyant sur le marketing de réseau. Aujourd’hui, BSK Immobilier compte 700 agents mandataires, grâce à une stratégie bien ficelée de développement. Ambitieux, le réseau s’est donné pour objectif d’arriver à environ 1 500 mandataires à l’horizon 2022.