Début février 2022, la loi 3DS a été adoptée. Cette loi rend obligatoire la création de logements sociaux dans les zones de tension de l’Hexagone d’un point de vue foncier. Cette loi se distingue par une certaine flexibilité puisqu’elle laisse le temps aux communes en difficulté le temps nécessaire pour atteindre les objectifs fixés.

Pour la ministre du Logement actuelle Emmanuelle Wargon, l’adoption de la loi 3DS et sa prolongation au-delà de l’année 2025 est un réel acquis, notamment pour les populations qui ont du mal à accéder à un logement décent. Celle-ci a déclaré : « Cette échéance de 2025 est supprimée pour rendre permanente l’obligation de créer des logements sociaux dans les zones tendues ».

« Une main tendue aux élus »

La loi 3DS a été votée et approuvée définitivement par le parlement à l’heure où le candidat à la présidence Eric Zemmour a affirmé lors d’une récente déclaration que les HLM sont des terres d’islamisation du pays. Pour son programme électoral, ce dernier a même prévu la suppression du droit au logement dans les HLM aux étrangers. Des propos et décisions que les organismes de logements sociaux comme AB Habitat et madame Emmanuelle Wargon et trouvent indignes et stigmatisants.

Pour Mme Wargon, la manière avec laquelle la nouvelle loi fut promulguée est une réelle main tendue aux élus, qui disposent désormais de tout le temps nécessaire à la création du nombre de logements sociaux suffisants dans chaque commune.

Objectifs mutualisés

L’application de la loi 3DS dépend de plusieurs facteurs. En effet, dans plusieurs communes de France nous trouvons des terrains qui sont non constructibles. De même, d’autres villes ont des déficits budgétaires qui se sont accentués à cause de la pandémie du Covid-19. Pour l’exécutif, il s’agit donc d’avoir des objectifs mutualisés. Ce dernier nous apprends notamment que : « l’objectif global est conservé et il n’est pas question que des communes bien dotées construisent pour d’autres ».