Sans surprise, l’immobilier continue de séduire les investisseurs en 2025, mais entre la sécurité des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et les rendements explosifs du crowdfunding immobilier, le choix peut s’avérer complexe. Les deux options, bien que distinctes, présentent chacune des avantages et des risques. Dans un marché en pleine mutation, comment s’y retrouver pour optimiser ses placements ? La réponse avec Stellium !
SCPI : une valeur sûre, mais…
Les SCPI restent une des pierres angulaires de l’investissement immobilier collectif, car elles permettent aux particuliers de détenir indirectement un patrimoine diversifié tout en déléguant la gestion des biens. En bref, un placement qui rime avec simplicité et accessibilité.
Des rendements solides malgré les secousses
Les SCPI ont prouvé leur résilience face à des conjonctures économiques parfois chahutées. En 2024, certaines d’entre elles ont enregistré des rendements impressionnants, dépassant les 7 %, bien au-dessus de la moyenne du marché de 4,52 % observée en 2023. Le secret de ces performances ? Les SCPI savent profiter des périodes de crise pour acquérir des actifs immobiliers à prix cassés, ce qui leur permet d’enrichir leurs portefeuilles et de préparer l’avenir.
Attention aux turbulences
Pour autant, toutes les SCPI ne naviguent pas en eaux calmes… En 2024, la hausse des taux d’intérêt amorcée en 2022 a contraint certaines d’entre elles à revoir leurs ambitions à la baisse. Des poids lourds comme Primopierre et Accimmo Pierre ont vu leurs valorisations chuter de 39,4 % et 31,2 %, respectivement.
L’essentiel est donc de sélectionner avec soin les SCPI dans lesquelles investir. Analyse des performances passées, diversification des actifs, capacité de gestion : autant de critères à scruter avant de sauter le pas.
Crowdfunding immobilier : le goût du risque pour des rendements musclés
A l’opposé de la stabilité des SCPI, le crowdfunding immobilier incarne l’audace, un modèle de financement participatif qui permet de prêter de l’argent à des promoteurs ou marchands de biens pour des projets de construction ou de rénovation. En contrepartie, les investisseurs perçoivent des intérêts souvent plus élevés que ceux des SCPI.
Des performances qui décoiffent
Les rendements du crowdfunding immobilier flirtent régulièrement avec des taux de 10 % à 12 % par an, de quoi faire saliver les investisseurs en quête de profits rapides. En 2025, ce mode d’investissement est bien parti pour continuer sur cette lancée. Avec un marché immobilier qui montre des signes de stabilisation et une possible baisse des taux d’intérêt, le crowdfunding s’annonce comme une opportunité à ne (surtout) pas négliger.
Un revers à surveiller
Mais comme souvent, les promesses de gains élevés vont de pair avec des risques tout aussi conséquents. La principale épine dans le pied des investisseurs réside dans la défaillance des promoteurs. Les retards de versements ou l’échec d’un projet peuvent entraîner une perte sèche. Selon les données récentes, entre 15 % et 30 % des opérations financées par certaines plateformes comme Baltis subissent des retards.
Pour minimiser les mauvaises surprises, la règle d’or est de diversifier ses placements et de se renseigner sur la solidité des projets et des promoteurs avant d’engager son capital.
Trouver l’équilibre : une stratégie hybride pour 2025
Alors, SCPI ou crowdfunding immobilier ? Et si la solution résidait dans un subtil mélange des deux ? Opter pour une stratégie combinée permet de tirer parti des forces des deux options tout en limitant leurs faiblesses.
Diversifier, toujours diversifier
Investir dans des SCPI assure des rendements réguliers et une relative sécurité, tandis que le crowdfunding peut offrir des gains rapides pour des sommes parfois modestes. En diversifiant son portefeuille entre ces deux produits, l’investisseur bénéficie d’un équilibre entre stabilité et potentiel de rendement. Prenez l’exemple d’un investisseur qui allouerait une partie importante de son capital aux SCPI pour assurer des revenus réguliers, tout en réservant une somme plus réduite au crowdfunding pour profiter des hauts rendements sans risquer la totalité de son épargne.
Penser fiscalité
Autre point clé : la fiscalité. Les revenus des SCPI sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, ce qui peut peser lourdement sur le rendement net. A l’inverse, les gains du crowdfunding échappent à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), un avantage non négligeable pour certains profils d’investisseurs.