Devenir rentier, c’est le rêve d’une grande majorité de Français. En France, et un peu partout dans le monde, la rente est vécue comme un moyen d’autonomie financière, qui a la vertu de vous décharger des obligations du salariat. C’est aussi une source de revenus complémentaires, idéale pour assurer l’avenir des enfants ou pour améliorer leur qualité de vie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas forcément nécessaire d’être héritier pour devenir rentier. En effet, pour peu qu’on se donne les moyens de ses ambitions, il est tout à fait possible d’accéder à la rente très jeune. De nombreux cas de jeunes rentiers millionnaires, partis de rien (ou presque), en attestent.

Etre rentier : de quoi parle-t-on ?

Vous nous direz qu’être rentier est synonyme de liberté. Certes. Mais d’un point de vue technique, être rentier, c’est avant tout réaliser un investissement, généralement dans l’immobilier, mais aussi dans des actions ou des obligations. Le but du jeu est de générer des revenus réguliers sur le long terme, sans effort de production. Ce type de revenus porte un nom : la rente. Être rentier correspond donc au fait de générer des revenus sans rien faire, ou presque.

Pourquoi devenir rentier ?

La réponse à cette question s’impose d’elle-même : on devient rentier pour avoir une certaine tranquillité d’esprit, pour être autonome financièrement, améliorer sa qualité de vie et assurer l’avenir de ses enfants, lorsqu’on en a. Si les Français sont nombreux à rêver de rente, c’est tout simplement pour pouvoir être plus libre, pour ne plus avoir à travailler dans un cadre salarial. En ayant un revenu régulier sur le long terme, sans effort de production, vous aurez toute la latitude de choisir un domaine ou une activité qui vous parle. Ça sera l’occasion pour vous de faire ce que vous aimez, au lieu de vous imposer un travail par nécessité économique.

Devenir rentier, spécialement dans l’immobilier, vous permet de toucher des revenus quasi immédiats et continus, sans que vous n’ayez à « travailler ». Évidemment, dans le cadre d’un investissement locatif, vous aurez occasionnellement à vous occuper de travaux et autres démarches administratives. Mais ce n’est pas vraiment une activité à temps plein. Tout cela pour dire qu’être rentier est synonyme de revenus passifs durables, qui permettent à l’investisseur d’épargner plus, d’améliorer sa qualité de vie ou de se constituer un véritable patrimoine en réinvestissant son capital.

Devenir rentier : les placements en SCPI et en immobilier locatif

Pour des revenus réguliers et stables, rien ne vaut les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI). Celles-ci ont pour objet l’acquisition, la location et la gestion d’un parc immobilier. Performantes à souhait, les SCPI séduisent de plus en plus de Français, car elles donnent accès à un niveau de revenus supérieur à d’autres placements connus, notamment les fonds en euros. Aujourd’hui, le taux de rendement de la majorité des SCPI tourne autour des 4,5%, ce qui vous assure des revenus locatifs périodiques plus élevés que ceux de l’assurance-vie par rapport aux sommes investies.

Autre avantage des SCPI : la mutualisation des risques, qui assure à ce placement une stabilité supérieure à l’investissement en immobilier classique, où votre rente dépend d’un seul bien ou d’un seul locataire. Il faut savoir que le capital d’une SCPI est investi dans plusieurs biens immobiliers avec des taux d’occupation de plus de 90%. Ce n’est pas tout : investir dans une SCPI vous libère de la gérance des biens, celui-ci étant à la charge de la société de gestion.

Quid de l’immobilier locatif ? Souvent, l’immobilier locatif est le choix par défaut des particuliers qui souhaitent devenir rentiers. Cette solution, très utilisée, permet de percevoir des loyers, que vous devez déclarer à la rubrique « revenus fonciers » dans votre déclaration de revenus. A ce niveau, vous avez le choix entre le régime d’imposition micro-foncier et le régime réel. Le premier peut être sollicité si les revenus sont en-deçà de 15 000 euros. Dans ce cas, le propriétaire peut profiter d’un abattement forfaitaire de 30%. Vous pouvez également choisir le régime réel, également applicable aux revenus supérieurs à 15 000 euros. Ce faisant, vous pourrez déduire, chaque année, certaines charges comme les intérêts d’emprunt.

Devenir millionnaire en étant rentier, c’est possible

C’est l’histoire d’un jeune Castrais qui raconte sur YouTube comment il a fait fortune en étant rentier. A tout juste 28 ans, Quentin Doulcier a atteint un objectif à l’âge de 15 ans qu’il s’était fixé : devenir rentier. Aujourd’hui, il est millionnaire ! Très jeune, il se remet en question, cherche un plan de carrière. L’inspiration lui viendra de sa grand-mère, alors propriétaire de deux studios qu’elle mettait en location. Il s’intéresse à l’immobilier et va voir un conseiller d’orientation. Celui-ci lui parle du secteur et lui propose de devenir conducteur de travaux. Quentin ne se pose pas de questions, et fonce tête la première, convaincu par l’idée que le métier était assez rémunérateur. Après le bac, le jeune homme issu de Castelnaudary postule dans un IUT de génie civil à Toulouse, et prend un appartement.

Discipliné, Quentin Doulcier réussit à obtenir son DUT avec mention, et gagne de l’expérience dans le bâtiment. Pour autant, l’idée de devenir rentier en immobilier ne le quitte pas. Pour cela, il lui fallait un accès au financement, qui passe obligatoirement par un CDI. En 2015, il en obtient un, et emprunte immédiatement 121 000 euros pour racheter une maison à Revel. Il fait une partie des travaux lui-même et divise la maison en 4 appartements, puis loue le tout en courte durée. Résultat : il empoche 2 600 euros de bénéfices par mois. Il réalise un second investissement, puis un troisième. A 23 ans, il gagne un revenu de rente de 5 000 euros par mois. Aujourd’hui, Quentin Doulcier est l’heureux propriétaire de 50 appartements. Il est aussi le cofondateur de Get Immobilier, une société de conseil en investissement locatif à haut rendement qu’il a créée avec Steven Veiller, un ami d’enfance.