L’immobilier locatif a toujours été l’un des investissements les plus attrayants qui existent, c’est pourquoi de plus en plus de Français souhaitent en profiter. Mais comment s’y prendre quand on ne dispose pas de fonds suffisants ? Il existe une solution : l’effet de levier immobilier, qui permet de développer votre patrimoine plus rapidement. En d’autres termes, vous pourrez utiliser le levier de l’endettement pour booster votre capacité d’investissement dans l’immobilier. Eclairage.

Pourquoi investir dans l’immobilier locatif ?

En peu de mots : les gens auront toujours besoin de se loger ! Ce n’est pas pour rien que l’immobilier est considéré comme l’un des meilleurs supports d’investissement. C’est aussi un placement attrayant, de par sa capacité à dégager des revenus réguliers, notamment en loyers perçus qui permettent de calculer le rendement locatif. Les banques n’étant pas étrangères aux avantages de la formule, elles acceptent généralement de prêter sans rechigner aux investisseurs en immobilier. A vous d’en profiter !

Savoir distinguer rentabilité financière et rentabilité locative

La principale différence entre la rentabilité financière et la rentabilité locative est que la première ne dépend pas que de l’investissement immobilier. Elle dépend aussi de la façon dont ce dernier est financé. Ainsi, pour une même opération immobilière, le rendement locatif peut être de 6%, tandis que la rentabilité financière peut varier de 6 à 100%. Et c’est précisément à ce niveau que l’effet de levier entre en jeu…

Imaginons que vous ne disposiez que de 20 000 euros en apport, et que vous souhaitez acheter un bien à 200 000 euros. Vous empruntez donc la somme de 180 000 € à la banque, ce qui vous permet d’acheter le bien avec un apport de seulement 10% de la somme. Résultat : grâce à l’effet de levier, le rendement financier est de 60% ! (rendement financier des capitaux investis de 12 000 € / 20 000 €).

Zéro apport et effet de levier immobilier

Certains investisseurs, s’appuyant sur la logique expliquée précédemment, cherchent à investir dans l’immobilier sans aucun apport. Si vous arrivez à suivre le cheminement que nous avons élaboré, vous comprendrez alors (comme ces investisseurs ont semble-t-il compris) que plus l’apport est faible, plus le rendement financier des capitaux investis est élevée. La logique commerciale est implacable. Seul petit bémol : il faudrait convaincre la banque de vous prêter, ce qui n’est pas toujours acquis.

Le niveau d’apport devra être choisi en fonction de votre profil d’investisseurs. En d’autres termes, il dépend de votre stratégie globale, ainsi que de vos objectifs en matière d’investissement immobilier. Pour y arriver, il convient de se poser quelques questions telles que : combien de projets immobiliers souhaitez-vous réaliser (un ou plusieurs) ? Quel est votre objectif principal, réaliser un investissement patrimonial ou capitaliser ?…

Cela dit, quel que soit votre profil, vous devez savoir que les banques rechignent généralement à prêter à un investisseur qui ne dispose d’aucun apport, ou qui refuse de mobiliser son épargne personnelle.